Diaphragme à iris
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Le diaphragme à vanne n’étant pas facile à utiliser, il a fallut trouver un autre système : le diaphragme à iris.
Les contraintes du diaphragme à iris
S’approcher du cercle parfait
Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, le diaphragme doit se rapprocher le plus possible d’un cercle parfait.
Ce n’est possible qu’en multipliant le nombre des lames qui le composent.
Bien entendu, ça a un coût.
De nombreux objectifs sont équipés de diaphragmes comptant seulement 5 lames.
On est loin du cercle parfait, puisque le trou adopte la forme d’un pentagone.
Pour s’approcher du cercle, il faut environ 9 lames.
Plus il y a de lames, mieux c’est.
Le diaphragme doit être placé au centre optique
Facile à dire, moins évident à réaliser.
Sur un objectif complexe, surtout sur les courtes focales, il est bien difficile de trouver une place pour ce mécanisme juste au centre optique.
Très souvent, les opticiens sont contraints à trouver des compromis pour placer ce diaphragme, ce qui conduit aux déformations géométriques en barillet ou coussinet bien connues.
Si le problème est facilement résolu sur les objectifs symétriques équipant les chambres grand-format, c’est le soucis numéro un pour la réalisation des rétro-focus, télé-objectifs et surtout les zooms.
Les zooms, pièges à diaphragme
La variation de distance focale des zooms est produite par le déplacement d’un groupe de lentilles.
La conséquence immédiate est un déplacement du centre optique selon la focale obtenue.
S’il y a déplacement du centre optique, par rapport au diaphragme, les déformations ne sont pas constantes.
Voilà pourquoi, avec un même zoom transtandard, on se retrouve avec des images déformées en barillet sur la position grand-angle puis en coussinet sur la position télé.
Testez votre objectif
Si vous voulez bien ressentir ces déformations, photographiez un jeu de dames ou un échiquier à toutes les focales.
Dites-nous en commentaire ce que ça donne.
Pour en savoir plus sur la formation de l’image cliquez ici.
A signaler qu’aujourd’hui les logiciels de retouche corrigent assez bien ces déformations et que certains s’en sont même fait une spécialité (Dxo par exemple) !
Comme PtLens, qui ne coute que 25€, simple et très efficace :
http://epaperpress.com/ptlens/index.html
Je confirme pour PtLens ! Je l’ai acquis pour 11€ (en promo en ce moment, c’est donné). C’est bluffant car si vous utilisez un boitier et un cailloux standards, réglages automatiques. On clique et ça y est. De plus on peut voir le résultat avant traitement… Avec un objectif un peu exotique ou si le coeur vous en dit, réglages manuels ! J’avais testé Dxo (qui est bien plus abouti, il faut le dire), mais je ne suis par graphiste professionnel, et je trouvait le logiciel beaucoup trop lourd. La correction est ici quasi instantanée. Et en plus il corrige efficacement les aberrations chromatiques. Bluffant, j’vous dit !
Au revoir Dxo, bonjour PtLens !
Qu’est-ce qu’on dit ? Merci Patrick !!!