Les filtres de conversion
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Les filtres de conversion sont moins utilisés avec les appareils numériques.
La balance des blancs résout la plupart des problèmes.
Il reste utile de connaître la technique lorsqu’il y a un mélange de lumière du jour et lumière artificielle.
Fonctionnement d’un Filtre de Conversion
On utilise les filtres de conversion pour modifier l’éclairage de la scène à photographier lorsque la température de couleur ne correspond pas au type de film utilisé.
Filtre et Soustraction
Comme pour tous les filtres, un filtre de conversion fonctionne par suppression de certains rayonnements lumineux.
Le filtre laissant entrer moins de lumière dans l’appareil photo il faut toujours appliquer un coefficient d’absorption.
Sur les appareils de type reflex et sur tous les appareils numériques (compacts, bridge, hybrides), la cellule étant placée derrière l’objectif, elle tiendra automatiquement compte de la perte de lumière due au filtre de conversion.
Filtre de Conversion et Lumière du Jour
Pour photographier à la lumière du jour avec un film prévu pour la lumière artificielle (type B) il suffit d’utiliser un filtre 85B orangé.
Le film lumière artificielle est prévu pour favoriser principalement le bleu.
Le filtre 85B freine le rayonnement bleu et favorise les rayonnements rouge-orangé.
Filtre de Conversion et Lumière Artificielle
De même, si vous devez photographier dans un appartement éclairé avec des ampoules ménagères (2900 K) ou un lampadaire halogène (3200 K) utilisez un filtre bleu 80A.
Ce type de lumière est très rouge orangé et manque de rayonnement bleu.
Le filtre bleu laisse passer sa couleur et arrête une partie des rayonnements composés de jaune orangé.
Filtrer la Source de Lumière
Vous pouvez aussi adopter les techniques utilisées en cinéma, en plaçant un filtre bleu en feuille sur la source de lumière ce qui va transformer cette lumière artificielle en lumière du jour.
Avec la même technique, il est possible de transformer la lumière du jour entrant par la fenêtre d’un appartement, en lumière artificielle, en étalant sur le vitrage de la fenêtre, un grand filtre 85B.
Technique malgré tout assez coûteuse.
Utilisez-vous de tels filtres ?
Faites-nous part de votre expérience en laissant un commentaire.
Je n’ai pas les filtres de correction 80B par contre j’ai presque toute la panoplie des 81 ( A,B,C, et EF ). Il m’arrive ( même si très exceptionnel ) d’utiliser le 81A en paysage. Un des rares moments était lors d’une prise de la résurgence de la Rivière de Langevin. En effet, ce jour là le temps était couvert ( avec parfois une petite bruine ), et j’avais un voile bleuté sur les images. Ce ton froid se voyait surtout sur les filés d’eau.
Certe je pouvais modifier ma balance de blancs en mode nuageux/couvert. Mais grâce l’ajonction du filtre 81A, et surtout grâce à son coef d’absorbtion de lumière, je pouvais rallonger le temps de pose et donc de capter un bon filé d’eau, tout en éliminant ce ton froid lié au temps couvert.
Effectivement, utiliser les filtres « à l’ancienne » évite du travail de « post-production », des heures quelquefois au traitement d’images !
Je suis de ceux qui pense que les filtres optiques ont encore leur place dans la besace avec l’appareil numérique à côté. Certe il ne sera pas possible de tout avoir, mais il y quelques qui peivent rendre service et évite ( s’ils sont judicieusement bien utilisée ) grandement des post-traitement longues et des dérappages qui dénatureraitent l’image. Mais ce n’est que mon point de vue bien-sûr.
Un seul outil en un seul clic sur Lightroom, le tout est d’avoir enregistrer en RAW…
Plus besoin de filtres et du temps perdu à réfléchir sur lequel choisir et du temps à le mettre et à l’enlever.
Je passais des heures au développement argentique en lumière rouge et les effluves des produits chimiques. Je passe bien moins de temps assis, au chaud, à mon bureau avec un résultat bien meilleur et surtout qui ne me coûte rien et mon ménage va beaucoup mieux car je suis plus présent et les finances ne sont pas fortement entamées par l’achat des produits du labo. La pièce étant devenue une buanderie ma femme est encore plus contente !
Vive le numérique !
En fait, à la main, on applique les mêmes filtres en post production. c’est ce qu’on faisait avant l’apparition de la pipette 😉