Redimensionner agrandir réduire une photo
Bien que j’ai déjà traité ce sujet, redimensionner agrandir réduire une photo, j’y reviens car vous avez été plusieurs à me poser des questions à ce sujet ; dernièrement, Chantal m’a décidé à remettre une couche.
Changer la taille de l’image imprimée ou tirée
On ne modifie pas la taille du fichier, on ne modifie que la taille de l’image sur le papier.
On reproduit la mosaïque de l’image avec des carreaux plus petits ou plus grands :
- Image ;
- taille de l’image ;
- décocher « Rééchantillonnage » ;
- Modifier la résolution.
- Si on augmente le nombre, on « utilise » plus de pixels par centimètres. Avec un même nombre de pixels, on a « moins » de centimètres, la taille de l’image est plus petite, mais les détails plus fins.
Sans changer la résolution, la taille de la photo imprimée diminue.
Pour commander un poster, vous pouvez être amené à redimensionner agrandir réduire une photo et augmenter la taille du fichier par étapes successives de +10%.
Automatiser dans un script.
bonjour
où trouve-t-on enregistrer pour le web dans gimp? il ya sans doute un lien special gimp. je ne l’ai pas encore trouvé.
merci, bonne journée
Via
bonjour,
merci pour la répétition des conseils, cela m’aide comme beaucoup d’autres internautes. je ne comprends pas le pirncipe des pixels et de la réduction de l’image (unr sorte de (-) x (+) ; mais ça fonctionne c’est l’essentiel. j’ai même réussie avec Gimp dont la fenêtre « redimensionnement » est différente mais en suivent la vidéo et la formule par écrit j’ai finit par réduire ma photo en gardant l’image entière. jusqu’à présent il ne me restait qu’un tiers du haut à gauche.
Via
Bonjour plume,
Le pixel est la plus petite information d’une image enregistrée. Le pixel définit un niveau de ton d’une couleur fondamentale (Noir (pour les images en N&B), Rouge, Vert ou Bleu) à l’aide d’une grille binaire (Zéro = Rien, 1 = Couleur). Cette grille binaire se mesure en Bit. Un bit = 1 information. Une image 8 bits permet de coder par couleur 64 niveaux. Une image 16 bits permet de coder par couleur 256 niveaux par couleur. On peut ajouter un canal de transparence : le canal Alpha qui est en fait un masque. le png 24bits code les 3 couleurs primaires (système additif) plus un canal alpha.
L’homme moyen ne peut discerner de différence de ton qu’en dessous de 250 niveaux par canal. Mais il apparaît aujourd’hui que l’homme moyen, sans discerner de différence de tons dans une image codée en 16 bits perçoit tout de même une différence dans l’absolu vis à vis d’une image codée en 24 ou 32 bits. C’est pourquoi la tendance tend vers ce codage.
Quand un appareil photo possède 14 Méga Pixels c’est exprimé comme une surface (longueur x hauteur exprimé en pixels). Je rappelle que 1 ko = 1024 o ; 1 Mo = 1024 ko ; 1 Go = 1024 Mo. En image informatique normalement c’est la même chose mais afin de mieux vendre on rencontre de plus en plus 1 kpx = 1 000 px ; 1 Mpx = 1 000 kpx ; etc… C’est en principe plus facile à comprendre, mais dès que l’on parle en unités informatique là on brouille le tout…
Pour imprimer une image on n’a besoin d’une certaine densité de points (de pixels) pour que l’on ne les distingue pas à l’oeil nu (Je t’engage à regarder une image imprimée à la loupe). On considère que 300 pixels sur une longueur d’un pouce est suffisant aujourd’hui autant en impression offset qu’en impression avec une imprimante à jet d’encre (il n’y a pas longtemps 240 suffisaient, il n’est pas anormal que tu vois encore apparaître cette valeur, l’information étant lente à se répandre…). Cette valeur s’exprime en Dots Per Inch = dpi. Traduit çà donne Points Par Pouce = ppp. Attention un pixel affiché sur écran peut être différent du pixel imprimé.
Pour plus d’information sur ce sujet je te’invite à venir voir les articles à ce sujet sur mon blog (3 dans l’instant, il en manque au moins un sur l’impression numérique).
J’espère ne pas avoir été trop technique. J’ai essayé de faire court et simple.
Gilles
merci pour cet article !… il m’a bien servi… merci également pour tous les autres tous aussi intéressants !
Bonjour
Et merci Patrick pour cette « excellente » explication qui me permet de travailler mes images avec + de « subtilité » …
Je suis tjs vos « conseils » précieux avec beaucoup d’intérêt, bien que je ne sois qu’une très modeste amatrice de la photo.
Bien sympathiquement.
Très intéressant, à moi de l’adapter pour The GIMP !
Bonjour !
Simple et efficace !
Un point seulement, si vous imprimez dans un circuit d’impression photo le format jpeg ne posera aucun problème, pire il sera exigé…
Par contre ne proposez jamais un jpeg à un imprimeur !
En infographie PAO le format jpeg n’est pas un fichier acceptable, il vous sera demandé du TIFF ou du PSD ou PDF à la condition que le format de base (celui à partir duquel le PSD ou le PDF seront construits) ne soit pas du jpeg…
C’est pour cette raison que vous verrez dans les appareils de photo haut de gamme que le fichier TIFF est proposé car immédiatement exploitable par un imprimeur.
Je pense que je vais également faire un article sur les formats image. Je m’aperçois de plus en plus que la confusion règne autant qu’avec les dpi et leurs petits copains.
Justement, pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur nos chers petits points, les dpi, lpi, ppp et j’en passe, j’ai écrit une suite d’articles sur http://muricarius.blogspot.fr/.
Et oui une suite d’articles qui n’est même pas encore terminée tellement il y en a à dire !
A ne pas oublier, quand un imprimeur vous parle de redimensionnement d’une image il parle toujours de sa diagonale à linéature constante (le nombre de dpi).
Quand vous divisez une image par 2 vous divisez par 4 sa surface et donc son poids.
Inversement si vous multipliez une image par 2 vous multipliez sa surface par 4 et donc son poids de la même manière (à la même linéature bien sûr).
La linéature de la trame d’impression offset est de 150 lpi (ligne par pouce), soit la moitié de la définition, le nombre de dpi, soit ici 300 dpi.
Les 150 lpi ont été définis pour qu’à 25 cm un oeil humain ne sache pas voir les points d’impression. Donc si vous faites une affiche qui ne sera vu qu’à 1 m minimum, 150 lpi c’est beaucoup trop et en théorie les 300 dpi aussi. Mais qui peut le plus peut le moins, ainsi votre imprimeur vous demandera toujours une définition de votre image de 300 dpi.
Je parle ici d’impression offset (d’imprimerie quoi), le sujet de mon prochain article abordera justement l’impression numérique et le jet d’encre.
Pourquoi j’en sait tant sur ce sujet ? Devinez… J’étais imprimeur…
P.S. L’algorithme de redimensionnement de CS6 a du grandement être amélioré dans CS6. C’était en tous cas dans les nouveautés pré-annoncées, je n’ai pas testé, agrandir ne m’a jamais paru judicieux (où va-t’on trouver les informations ?). Dans GIMP vous pourrez voir que le bicubique n’a pas de mentions rétrécissement ou agrandissement. Pour rétrécir une image pas de problème mais pour l’inverse je ne pense pas que GIMP soit encore armé pour çà.
Bonjour Gille,
Effectivement, je parlais uniquement du circuit photo.
Votre série d’articles est claire et passionnante.
J’invite toutes celles et ceux qui se préoccupent d’impression de s’y rendre au plus vite.